« Il faut vivre les choses dont vous pensez qu’elles ne sont pas faites pour vous. »

Un pont, du rangement de fond : je trie, je jette… et je redécouvre ! Voilà comment je suis retombée sur Papa was not a rolling stone de Sylvie Ohayon, livre lu en janvier dernier.

Cette lecture fut un régal, un bijou de gouaille et de sagesse ! Et ce soir, en relevant les nombreux passages soulignés, j’ai eu envie d’en partager deux avec vous.

J’ai écouté ma grand-mère m’expliquer qu’il était plus facile de se coucher que de se tenir droit mais que, dans la vie, si elle avait une certitude, elle à qui la vie avait donné autant qu’elle avait pris, c’était celle-là : on récolte ce que l’on sème (avec sa variante : comme on fait son lit on se couche, et que ma fille, si tu veux te coucher dans un lit frais aux draps de satin, il va falloir aérer tous les jours et te mettre tout de suite au travail, on n’est jamais mieux servi que par les autres quand on y met le prix mais, en attendant, va falloir compter sur toi et juste sur toi. Montre l’exemple, les autres suivront. Les moutons ont besoin d’un berger elle disait ma grand-mère à l’enfant que j’étais, les trains ne sont rien sans leur locomotive, le corps ne bouge pas sans son cerveau qui est son moteur, etc.).

Ne sous-estimez pas le pouvoir d’un livre. Quelque part dans les rayonnages d’une bibliothèque, sachez qu’un livre est là, bien droit, qui vous attend. Un livre qui changera votre vie dans un sens ou dans l’autre parce qu’il changera votre vision du monde, ou bien parce qu’il vous donnera le sentiment d’avoir été écrit pour vous.

13 Mai Cette entrée a été publiée le 13 Mai 2013 à 10:57 . Elle est classée dans Culture, Littérature et taguée Papa was not a rolling stone, Sylvie Ohayon. Bookmarquez ce permalien. Suivre les commentaires de cet article par RSS.