Elle m’a fait lire son recueil de nouvelles et m’a demandé d’être franche. C’est délicat de dire ce que tu penses à une amie. J’ai essayé de noyer le poisson, je lui ai dit d’arrêter Jauffret et de se mettre à Gavalda… Tu verrais, c’est à se tuer ce qu’elle écrit…
Non, Carole Fives, surtout n’arrêtez pas ! Oui, les histoires que vous nous racontez sont dures, vos personnages sont cruels. Ce sont des humains qui luttent, survivent comme ils le peuvent. C’est noir, vous allez parfois loin, mais c’est terriblement humain et votre écriture concise, précise nous emmène sur des chemins terribles et malgré soi, on se régale.
Carole Fives, Quand nous serons heureux
Le Passage, Janvier 2010
Je plussoie. Je garde un très bon souvenir de ce livre, qui sait recréer des voix et plonger dans des situations peu agréables. Tu as sans doute lu aussi son premier roman « Que nos vies aient l’air d’un crime parfait »?…
@ DF : Moi, j’ai lu (et adoré) « Que nos vies aient l’air d’un FILM parfait ». 😉
J’en parle ici : https://5emedecouverture.wordpress.com/2012/10/19/carole-fives-que-nos-vies-aient-l-air-d-un-film-parfait/
Aïe, quel écorchage de titre! En effet, « crime » est un lapsus – mea culpa!
Ce qui n’empêche rien: nous sommes deux à avoir apprécié ce premier roman.
Passe une bonne fin de semaine!
Merci, DF ! Très bon dimanche à toi !