Bertrand Guillot est un grand voyageur RATP. Et un fin observateur. Et un bon écrivain. Autant de raisons de lire ses chroniques Le métro est un sport collectif, parues aux éditions Rue Fromentin.
Mon conseil ? Les lire lorsque vous prenez le métro. Ce que j’ai fait. Et à chaque fois que je refermais le livre pour descendre de ma station, je levais les yeux, regardais mes voisins et souriais, hésitant à leur souhaiter une bonne soirée. Le métro, je le déteste : trop de monde, trop de mauvaises odeurs, trop d’énervement. Mais Bertrand Guillot me le fait regarder autrement. Tout n’est pas beau dans le métro qu’il décrit, mais il me pousse à y chercher autre chose, derrière ces gens qui courent, qui pestent.
Alors maintenant, je sors le nez de mes bouquins et je regarde plus mes voisins de rame. Je prends le temps d’observer. Et peut-être même qu’un jour je sortirai un carnet pour noter une observation, une conversation. Et je rêve du jour où je prendrai, par hasard, sans le voir, le même métro que Bertrand Guillot, qu’il me voit, me croque et ainsi que je devienne l’une de ces femmes qui vont et viennent au fil de ses pages…
En attendant, Laëtitia et moi avons eu le plaisir de faire un voyage en métro avec Bertrand Guillot. L’occasion de lui demander de nous parler encore et toujours du métro…
Voix & Montage sonore : Laëtitia – Photos & Diaporama : Caroline
Bertrand Guillot, Le métro est un sport collectif
Rue Fromentin, 2012
Elle est vraiment super votre interview! Bravo les filles!
Merci Lucile !
Woahh , génial !
Merci Clara ! Ces chroniques nous ont inspirées. 🙂
ah tentant tiens 🙂 pour les fois où je prends le métro…
@ Yueyin : Bah oui, tiens ! 😉
Beaucoup aimé, merci pour ce beau partage les filles ! Et belle journée !
Merci Bladelor !
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